Pourquoi un LOF
Pourquoi un chien LOF?
Ordre n° 1
Chien de pure race ou corniaud ?
C’est l’occasion ou jamais pour les éleveurs professionnels d’obtenir une meilleure reconnaissance de leur travail, dans l’intérêt des chiens comme de la clientèle.
En effet, les vendeurs réguliers de chiens sans papiers, voire sans race et qu’on ne peut qualifier d’éleveurs, ils écoulent la plupart du temps leurs portées par le biais des petits journaux gratuits ou des foires ; on ne peut évidemment que souhaiter une moralisation de la pratique, au vu de la concurrence déloyale qu’ils font aux éleveurs, profitant de l’ignorance du grand public en matière de races, d’élevage et de sélection ; leur production de chiots dits « pure race », parfois ni tatoués ni vaccinés, souvent vendus trop jeunes et mal sevrés comme mal sociabilisés, est menée sans critères de sélection morphologique et comportementale. La qualité est absente et les prix très bas cassent le marché.
Le contexte général des sociétés post-industrielles est à la surproduction ; on peut donc éventuellement adhérer à la thèse selon laquelle il serait souhaitable de baisser le nombre de naissances de chiens, mais il n’est pas nécessaire d’être un grand expert pour comprendre que de ces faits et chiffres simples, il découle les éléments suivants : cette baisse ne peut être que celle de la production superfétatoire des particuliers et des vendeurs « à la sauvette », tandis que la moralisation du marché passe obligatoirement par la promotion de l’éleveurinscrivant au L.O.F.
La qualité de l’élevage L.0.F.
Comment douter que le bien-être des chiens et l’intérêt de la clientèle soient mieux défendus chez l’éleveur professionnel inscrivant au LOF, et notamment chez le titulaire d’un affixe, qui joue sa réputation sur la qualité de ses chiots ?
Certes, il existe sans doute dans le lot quelques margoulins, comme dans toute activité humaine, mais ceux-là ne durent guère. Pour mieux appréhender le travail de l’éleveur, dressons brièvement la liste des contraintes auxquelles il se soumet, et qui constituent sa déontologie. La sélection la plus élémentaire des géniteurs, sur le plan morphologique et comportemental, s’opère déjà par le biais de la confirmation qui rejette tout sujet non conforme ou agressif, pour les spécimens importés de pays ne tenant pas de livres d’origines, la confirmation à titre initial se montre extrêmement sélective.
Il y a en outre les directives particulières des clubs de races : radiographies, examens, efforts d’éradication des tares héréditaires, sans compter la prohibition généralisée de faire reproduire une chienne trop jeune ou trop vieille, ou à chaque période de chaleurs durant toute sa carrière (éléments facilement vérifiables par les certificats de saillie). Donc, pas d’élevage « en batterie » ni de surexploitation des lices.
Un éleveur est soumis aux visites des services vétérinaires départementaux (qui ne peuvent par contre inspecter l’état de santé des chiots et les installations des élevages clandestins dont ils n’ont pas connaissance).
Le détenteur d’un affixe est de plus contrôlé par la Société Centrale Canine, qui vérifie qu’il ne vend pas, parallèlement à sa production officielle, de chiots non inscrits au LOF, en utilisant des géniteurs refusés à la confirmation (et donc de moindre qualité), les contrevenants sont logiquement sanctionnés.
Un éleveur se doit de vendre des chiots tatoués et vaccinés, correctement sevrés et vermifugés. Mais il a aussi le souci de les sociabiliser pour que les acquéreurs obtiennent un sujet équilibré, agréable. Etant fondamentalement un passionné, s’il cherche naturellement à rentabiliser son activité, il ne considère pas pour autant ses chiots comme une simple marchandise : il a le souci de délivrer un maximum d’informations aux personne intéressées, et prend en compte le devenir du chiot ; il sait que la bonne adéquation entre la nature profonde du sujet proposé et le mode de vie des propriétaires est la meilleure prévention de l’abandon. L’éleveur assure un suivi de la vente et reste une inépuisable source de conseils pour sa clientèle. Il est concerné au premier chef par la garantie liée aux vices rédhibitoires.
Chien de race = chien pedigree LOF
On voit qu’une moralisation des transactions portant sur les chiens passent par un immense travail de promotion du chien de race, que la majorité du grand public, par simple manque d’informations, méconnaît totalement. Il y a maintenant obligation de mentionner sur les petites annonces et publicités l’inscription ou la non inscription à un livre d’origines. Ce n’est guère suffisant, au vu de l’ignorance abyssale de monsieur tout le monde sur les notions de LOF et de pedigree, qui conduit à l’acquisition majoritaire de chiens qui en sont dépourvus. Les raisons économiques, valables pour certaines personnes, ne sont pas avérées pour tous, lorsqu’on voit par exemple un acheteur payer le même prix voire plus cher un chien sans pedigree dans une animalerie. Beaucoup de gens qui s’attachent malgré tout à acquérir une race précise, n’ont tout simplement pas assez d’éléments pour apprécier l’utilité de l’inscription au Livre des Origines Français, ils peuvent même éventuellement s’en méfier, se référant aux poncifs du genre « le chien à pedigree est fragile ». Au mieux, on entend couramment que le pedigree, « c’est pour les éleveurs ».
L’effort d’information doit donc porter sur le concept même de race, en faisant comprendre que seul un chien LOF dont on peut prouver les origines par le document officiel, peut prétendre être un chien de race, doté des critères morphologiques et comportementaux conformes à la race en question.
Pas d’issue hors de la diffusion de cette notion. L’appellation « pure race » est mensongère si elle se réfère à un chien non LOF.
C’est l’occasion ou jamais pour les éleveurs professionnels d’obtenir une meilleure reconnaissance de leur travail, dans l’intérêt des chiens comme de la clientèle.
En effet, les vendeurs réguliers de chiens sans papiers, voire sans race et qu’on ne peut qualifier d’éleveurs, ils écoulent la plupart du temps leurs portées par le biais des petits journaux gratuits ou des foires ; on ne peut évidemment que souhaiter une moralisation de la pratique, au vu de la concurrence déloyale qu’ils font aux éleveurs, profitant de l’ignorance du grand public en matière de races, d’élevage et de sélection ; leur production de chiots dits « pure race », parfois ni tatoués ni vaccinés, souvent vendus trop jeunes et mal sevrés comme mal sociabilisés, est menée sans critères de sélection morphologique et comportementale. La qualité est absente et les prix très bas cassent le marché.
Le contexte général des sociétés post-industrielles est à la surproduction ; on peut donc éventuellement adhérer à la thèse selon laquelle il serait souhaitable de baisser le nombre de naissances de chiens, mais il n’est pas nécessaire d’être un grand expert pour comprendre que de ces faits et chiffres simples, il découle les éléments suivants : cette baisse ne peut être que celle de la production superfétatoire des particuliers et des vendeurs « à la sauvette », tandis que la moralisation du marché passe obligatoirement par la promotion de l’éleveurinscrivant au L.O.F.
La qualité de l’élevage L.0.F.
Comment douter que le bien-être des chiens et l’intérêt de la clientèle soient mieux défendus chez l’éleveur professionnel inscrivant au LOF, et notamment chez le titulaire d’un affixe, qui joue sa réputation sur la qualité de ses chiots ?
Certes, il existe sans doute dans le lot quelques margoulins, comme dans toute activité humaine, mais ceux-là ne durent guère. Pour mieux appréhender le travail de l’éleveur, dressons brièvement la liste des contraintes auxquelles il se soumet, et qui constituent sa déontologie. La sélection la plus élémentaire des géniteurs, sur le plan morphologique et comportemental, s’opère déjà par le biais de la confirmation qui rejette tout sujet non conforme ou agressif, pour les spécimens importés de pays ne tenant pas de livres d’origines, la confirmation à titre initial se montre extrêmement sélective.
Il y a en outre les directives particulières des clubs de races : radiographies, examens, efforts d’éradication des tares héréditaires, sans compter la prohibition généralisée de faire reproduire une chienne trop jeune ou trop vieille, ou à chaque période de chaleurs durant toute sa carrière (éléments facilement vérifiables par les certificats de saillie). Donc, pas d’élevage « en batterie » ni de surexploitation des lices.
Un éleveur est soumis aux visites des services vétérinaires départementaux (qui ne peuvent par contre inspecter l’état de santé des chiots et les installations des élevages clandestins dont ils n’ont pas connaissance).
Le détenteur d’un affixe est de plus contrôlé par la Société Centrale Canine, qui vérifie qu’il ne vend pas, parallèlement à sa production officielle, de chiots non inscrits au LOF, en utilisant des géniteurs refusés à la confirmation (et donc de moindre qualité), les contrevenants sont logiquement sanctionnés.
Un éleveur se doit de vendre des chiots tatoués et vaccinés, correctement sevrés et vermifugés. Mais il a aussi le souci de les sociabiliser pour que les acquéreurs obtiennent un sujet équilibré, agréable. Etant fondamentalement un passionné, s’il cherche naturellement à rentabiliser son activité, il ne considère pas pour autant ses chiots comme une simple marchandise : il a le souci de délivrer un maximum d’informations aux personne intéressées, et prend en compte le devenir du chiot ; il sait que la bonne adéquation entre la nature profonde du sujet proposé et le mode de vie des propriétaires est la meilleure prévention de l’abandon. L’éleveur assure un suivi de la vente et reste une inépuisable source de conseils pour sa clientèle. Il est concerné au premier chef par la garantie liée aux vices rédhibitoires.
Chien de race = chien pedigree LOF
On voit qu’une moralisation des transactions portant sur les chiens passent par un immense travail de promotion du chien de race, que la majorité du grand public, par simple manque d’informations, méconnaît totalement. Il y a maintenant obligation de mentionner sur les petites annonces et publicités l’inscription ou la non inscription à un livre d’origines. Ce n’est guère suffisant, au vu de l’ignorance abyssale de monsieur tout le monde sur les notions de LOF et de pedigree, qui conduit à l’acquisition majoritaire de chiens qui en sont dépourvus. Les raisons économiques, valables pour certaines personnes, ne sont pas avérées pour tous, lorsqu’on voit par exemple un acheteur payer le même prix voire plus cher un chien sans pedigree dans une animalerie. Beaucoup de gens qui s’attachent malgré tout à acquérir une race précise, n’ont tout simplement pas assez d’éléments pour apprécier l’utilité de l’inscription au Livre des Origines Français, ils peuvent même éventuellement s’en méfier, se référant aux poncifs du genre « le chien à pedigree est fragile ». Au mieux, on entend couramment que le pedigree, « c’est pour les éleveurs ».
L’effort d’information doit donc porter sur le concept même de race, en faisant comprendre que seul un chien LOF dont on peut prouver les origines par le document officiel, peut prétendre être un chien de race, doté des critères morphologiques et comportementaux conformes à la race en question.
Pas d’issue hors de la diffusion de cette notion. L’appellation « pure race » est mensongère si elle se réfère à un chien non LOF.